Mi-décembre, le comportement des indices boursiers en Europe témoignait d’un appétit acheteur grandissant en dépit des tourments géopolitiques autour de l’Ukraine et de la difficulté rencontrée par la Russie du fait de la baisse du baril de pétrole et de sa devise. Après une période de consolidation qui s’est étalée sur l’ensemble du second semestre, les signaux précurseurs d’une nouvelle phase d’appréciation se multipliaient, et force est de constater que l’appréciation des marchés actions au cours de ce premier trimestre 2015 est venu confirmer cette anticipation. En l’espace de quelques semaines, le DAX allemand a gagné +23,7% à plus de 12 000 points, et le CAC 40 français +18,4%, renouant ainsi avec les 5000 points.
L’indice Stoxx 600, quant à lui, s’est apprécié de +16,8% ralliant le seuil psychologique des 400 points. Un niveau particulièrement significatif du point de vue graphique, car correspondant peu ou prou au plus haut historique marqué en 2000 puis 2007. Il est donc probable que de nombreux intervenants se montrent plus prudents dans cette zone, et qu’une pause technique voire un épisode de consolidation ne se développe. Compte tenu du contexte actuel, cette situation graphique ne se prête en rien à des prises de positions vendeuses, mais le timing actuel n’est pas non plus adapté aux prises de positions acheteuses.
L’indice Stoxx 600 sur une base hebdomadaire, depuis 2000