Les indices boursiers européens se sont significativement repris depuis leur plus bas annuel inscrit à la mi-octobre, mais leur configuration graphique n’en demeure pas moins dégradée. Dans la zone des 4200 points, le CAC 40 se situe en effet en milieu de range, à 400 points de son plus haut annuel marqué en juin à 4600 points et son plus bas inscrit le mois dernier à près de 3800 points. Une situation contrastée en comparaison de ce que l’on constate aux Etats-Unis avec un S&P 500 qui enregistre de nouveaux plus haut historiques, ainsi qu’en Suisse ou au Japon puisque le SMI et le Nikkei 225 conservent une tendance haussière, comme en témoignent la succession de creux et sommets ascendants (théorie de Dow) et le soutien de la moyenne mobile à 30 semaines (150 jours). En comparaison, les indices de la zone euro tels que l’Euro Stoxx 50, le CAC 40 ou le DAX ont enfoncé leur moyenne mobile de moyen terme, qui est à présent orientée à la baisse et fait résistance. La relative bonne tenue de ces derniers jours ne constitue donc pas de mon point de vue un signe de force, mais une reprise liée à la poursuite de la hausse sur les actions américaines. Compte tenu de ces éléments, je continue de privilégier une sous-pondération de la zone euro, n’excluant pas au cours des prochaines semaines un retour au contact des points bas d’octobre.
