Analyse graphique de l’action Peugeot : un potentiel de hausse de 50%

L’action Peugeot s’est effondrée ces deux dernières années, les investisseurs ont craint le pire

La fragilité de l’activité économique en Europe ces dernières années a affecté de plein fouet le marché de l’automobile, avec une contraction prononcée des ventes. Le groupe français PSA Peugeot-Citroën, qui réalise l’essentiel de ses ventes sur le Vieux Continent, a pleinement pâti de ce contexte : la baisse de son chiffre d’affaires et ses lourdes pertes ont d’ailleurs fait craindre le pire aux investisseurs, comme en témoigne l’effondrement de son cours de Bourse, de -55,7% en 2011 puis -48,2% en 2012. Avec une capitalisation à peine supérieure à 2 milliards d’euros, le titre est même sorti de l’indice CAC 40 en septembre dernier, au profit du groupe de chimie franco-belge Solvay.

L’analyse technique de l’action Peugeot montre une amélioration

L’observation du comportement des cours ces dernières semaines fait toutefois état d’un changement progressif de perception de la part des intervenants. La dynamique baissière qui a sévi ces deux dernières années semble avoir pris fin, et le titre pourrait d’ici peu entamer une nouvelle phase de reprise. C’est du moins ce qui manifeste graphiquement par la formation d’une figure retournement en épaule – tête – épaule inversée qui s’étale sur une dizaine de mois, et qui devrait être prochainement validée par le franchissement de la ligne de cou à 6,70€. Ce signal donné, les probabilités seront alors élevé de voir la valeur accentuer sa reprise lors des prochains mois pour revenir dans la zone des 10€, soit un potentiel de hausse de l’ordre de 50%.

Analyse graphique de l'action Peugeot, cotée à la Bourse de Paris

Analyse graphique de l’action Peugeot, cotée à la Bourse de Paris

One thought on “Analyse graphique de l’action Peugeot : un potentiel de hausse de 50%

  1. rentables

    Tout à fait d’accord sur cette analyse, Peugeot a été survendu, au point de coter en dessous de ses actifs nets. Il y a certes des risques de dépréciation, mais à ce point là ..
    de plus, au niveau mondial Renault ne se porte pas vraiment mieux, avec le marché européen en berne et des modèles pas forcément plus attirants que Peugeot et Citroen.

    a moyen terme, le « petit de luxe » style DS semble quand même plus intelligent que le créneau de Renault (low cost Dacia et « voiture quelconque de tous les jours »)

    Reply

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *